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Les tendances au
corporatisme
se firent sentir assez tôt sur le
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. L'antagonisme entre capital et travail, qui s'était violemment manifesté durant la grève générale de 1918, s'atténua très lentement; il n'avait pas encore disparu à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le dialogue entre les partenaires sociaux, salariés et employeurs, s'inscrivait dans le réseau toujours plus serré et plus solide qui s'établit entre l'Etat et l'économie par le truchement des associations patronales et des syndicats. Ce système corporatif, complété après la Deuxième Guerre mondiale par la "formule magique" définissant la composition du Conseil fédéral, ne se nourrissait pas des principes de la libre économie de marché, mais de ceux de la coopération; ses acteurs admettaient et admettent encore le recours aux instruments de l'économie planifiée et les
cartels
. La
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suisse fut particulièrement marquée par ces tendances, mais d'autres branches revendiquèrent une aide notable de l'Etat (garantie contre les risques à l'exportation, arrêté Bonny, etc.). Néanmoins, c'est justement à ce système d'économie de marché impure qu'il faut attribuer le succès de l'économie suisse de l'après-guerre jusqu'aux années 1980, voire jusqu'à nos jours. Durant les années 1970, contrairement aux autres pays développés victimes de la crise, la Suisse put retrouver le plein-emploi. L'édification de l'Etat providence ne fut donc guère remise en cause. C'est seulement à partir des années 1980 que la critique de l'Etat social se fit plus virulente, les attaques principales portant sur les problèmes de financement (
Monétarisme
), mais aussi sur l'avalanche d'ordonnances et de réglementations. Après l'effondrement de l'URSS, les champions du
réclamèrent, dans les années 1990, une dérégulation fondamentale et un désengagement de l'Etat dans tous les secteurs de l'économie, des réductions d'impôts, des reprivatisations, la fin du saupoudrage de l'aide sociale publique, une plus grande ouverture du marché intérieur, enfin et surtout une large déréglementation du marché du travail, afin que l'économie de marché gagne en dynamisme. Vers 2000 néanmoins, en raison des suppressions d'emplois, des salaires croissants de certains grands patrons et d'une série d'entorses aux principes libéraux faites avec l'appui de parlementaires bourgeois qui normalement défendent farouchement la déréglementation, des critiques se firent entendre envers une foi trop naïve dans le marché.